Recherche des pathogènes entériques et suivi des indicateurs fécaux dans les Eaux superficielles

Dans le cadre de l’obtention du diplôme de licence en Sciences et Techniques de l’eau, il nous a été demandé de réaliser un stage de huit semaines en laboratoire d’analyses des Aliments et en particuliers des eaux, afin d’appliquer dans le milieu professionnel, les connaissances acquises durant les trois années d’études universitaire. C’est pour sa réputation à travers le monde que nous avons décidé d’envoyer notre candidature au sein de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM).au sein du Laboratoire d’Hygiène des Aliments et de l’Environnement (LHAE) pour procèder à des analyses de contrôles microbiologies des aliments, ainsi que la détection des biotoxines marine, et les contrôles microbiologies et physico chimiques des eaux, domaine qui a un lien direct avec notre formation.

Présentation de l’entreprise

Historique

Après la mise au point du premier vaccin contre la rage, à l’Ecole normale Supérieure en 1885, Louis Pasteur, avec le soutien de l’Académie des Sciences à Paris, fonde l’Institut Pasteur, reconnu d’utilité publique par un décret du 4 juin 1887 et inauguré officiellement en 1888. Depuis, son réseau international des Instituts Pasteur repartis à travers le monde.

L’Institut Pasteur de Madagascar situé à Antananarivo, appartenant actuellement au RIIP (Réseau International des Institut Pasteur) a été crée en 1898 sous la responsabilité du Gouverneur Général de Madagascar pour lutter contre deux problèmes majeurs : la prophylaxie de la variole et de la rage Le docteur André THIROUX, ayant suivi des stages à l’Institut Pasteur de Lille et de Paris, est envoyé à Tamatave pour lutter contre la nouvelle épidémie apparue en 1899 : La peste. En 1900, L’Institut Pasteur d’Antananarivo est inauguré et prouva son efficacité lorsque la variole fut totalement éradiquée de la capitale. La collaboration entre le Docteur GIRARD, Directeur se l’Institut vaccinogène et antirabique d’Antananarivo, et le Docteur ROUX, Directeur de l’Institut Pasteur de Paris, permettra de donner naissance à l’Institut Pasteur de Madagascar en 1927. Il offre donc une garantie scientifique dans un esprit pasteurien et assure le service de qualité. En même temps, il apparait une tutelle locale qui oriente les activités de l’Institut Pasteur vers les problèmes du pays. Depuis, les activités de recherches sont les celles de tous les Institut Pasteur, appliquées à des problèmes de santé publique des pays où ils sont implantés. Elles répondent à des normes scientifiques internationales et suivent les progrès scientifiques et techniques les plus récents. L’Institut Pasteur de Madagascar est important centre de recherche biomédicale. Ses domaines d’activités sont essentiellement la biologie médicale, la microbiologie et l’épidémiologie appliquée aux maladies infectieuses transmissibles. Il comporte pour cela plusieurs laboratoires aux diverses activités dont le laboratoire d’Hygiène d’Alimentation et de l’Environnement qui a été inauguré en juin 2004.

Organisation de l’Entreprise

L’Institut Pasteur est dirigé par le Professeur Christophe ROGIER qui est assisté par les différents chefs de laboratoires. C’est un campus où se trouvent les différents pavillons séparant les différents services : Le pavillon THIROUX construit en 1954 abritant les unités d’entomologie médicale et de virologie Le pavillon GIRARD construit entre 1930 et 1935. Il abrite aujourd’hui le laboratoire central de la peste, le laboratoire central de la bilharziose, le laboratoire national de référence des mycobactéries et le centre de documentation scientifique. Le pavillon MONOD construit en 1954 où se trouvent la direction, les services administratifs et financiers, l’unité de parasitologie, l’unité des mycobactéries, le centre de biologie chimique et l’unité d’épidémiologie. Le pavillon LAVERAN où l’on trouve depuis 1988, l’unité du paludisme et l’unité d’immunologie. Le pavillon RADAODY-RALAROSY construit en 1993 et où il y a la salle de conférence, le centre international de vaccination, la dispensaire RAHOERSON et le centre de traitement antirabique. Il y a également une animalerie pour rongeurs sauvages avec laboratoires annexes des unités pestes et virologies. Le pavillon André DODIN, sa construction a débuté en juillet 2001 et a été inauguré le 04 juin 2004. Il abrite le LHAE, la salle de formation polyvalente et le laboratoire d’épidémiosurveillance. L’établissement compte au 31 Décembre 2007, 215 agents dont 40 cadres scientifiques, 10 cadres administratifs, 60 techniciens de laboratoire, 105 autres personnels sans compter les stagiaires (en général au nombre d’une trentaine). Mais également 11 expatriés travaillent à l’Institut Pasteur de Madagascar (9 cadres scientifiques et 2 cadres administratifs).

Laboratoire d’Hygiène des Aliment et de l’Environnement 

Le laboratoire d’Hygiène des Alimentation et de l’Environnement est dirigé par Madame Alexandra BASTARAUD. Ce laboratoire présente différentes ailes : microbiologies des aliments, microbiologies de l’eau où nous avons passé beaucoup de temps pendant notre stage, la préparation des milieux et les analyses physico-chimiques. On réalise aussi des analyses officielles pour l’autorité sanitaire, halieutique pour les produits qui sont destinés à être exportés. LHAE propose également ses services aux restaurants qui le souhaitent bien contrôler les aliments qu’ils servent, aux hôtels pour contrôler les eaux de leurs piscines et à tous le monde aussi. L’activité principale est l’analyse microbiologie de l’eau et des produits de mers. De plus en plus de clients demandent également des analyses physico-chimiques de l’eau.

L’état d’art

Définition

➤ Norme :
La norme est une règle, une loi auxquelles on doit se conformer. Une norme est l’ensemble des règles, des conduites qu’il convient de suivre au sein d’un groupe social. Elle est souvent inscrite dans l’inconscient collectif. Une norme désigne aussi l’état de ce qui est dans la majorité des cas, de ce qui est répandu, conforme à la moyenne.
➤ Laboratoire accrédité :
L’accréditation est une procédure visant à reconnaitre à un laboratoire compétence technique pour effectuer des taches spécifiques jusqu’à maintenance. C’est une demande volontaire du laboratoire. L’accréditation aussi est une procédure selon laquelle un organisme faisant autorité fournit une reconnaissance formelle ou un organisme compétent pour réaliser des taches spécifiques (Norme ISO 15189 ; 2007) .

Un laboratoire accrédité COFRAC

Le LHAE est accrédité par le comité français d’accréditation (COFRAC) selon le référentiel NF EN ISO/CEI 17025 depuis 2007 pour la microbiologie des aliments et depuis 2009 pour la microbiologie des eaux. L’accréditation est une attestation formelle délivrée par un organisme indépendant sous la tutelle d’un état qui déclare qu’un laboratoire est compétent dans un domaine donné.

Il est nécessaire d’assurer la fiabilité des résultats et la qualité des prestations. Pour se fait, le laboratoire doit avoir des compétences suffisantes sur le plan organisationnel et de gestion dans le domaine technique de réalisation des analyses (management et compétences techniques) Un organisme accrédité doit répondre aux exigences minimales, les règles des 6 M (Management, Méthodes d’analyse, Main d’œuvre, Matériels, Matière, Milieu) Pour mettre en œuvre cette accréditation, le laboratoire doit se référer au LAB RER 02, document COFRAC qui est un référentiel relatif à l’accréditation (il explique des exigences de la norme NE EN ISO/CEI 17025, mais aussi à d’autres guides techniques d’accréditation comme le LAB GTA 23 pour le domaine technique de l’eau ou encore le LAB GTA 59 pour le domaine technique des aliments. La révision périodique des documents qualités internes fait partie des exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025. Lors de changement ou de modification de procédure (voire même de la création) les documents sont signés et approuvés par plusieurs personnes dont le chef du laboratoire. Ils doivent indiquer, entre autres, la version, la date de mise en place et également les normes. L’accréditation est valable quatre ans et peut-être renouvelée .

Laboratoire de l’environnement

Ce laboratoire procède à l’analyse d’eaux. L’eau destinée à la consommation humaine doit répondre à certain nombre de critères microbiologiques et physico-chimiques, les réglementations françaises et malgaches sont strictes concernant la provenance, le conditionnement, l’acheminement par les réseaux de distribution. Ces réglementations sont publiées sous forme de décrets. La législation française met en application la norme européenne à travers « le décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001 et du code de la santé publique relatifs aux eaux destinées à la consommation humaine ». Les distributeurs d’eau potable doivent respecter les limites et les références de qualités évoquées dans ce document. La législation malgache est différente ; le ministère de l’énergie et des mines de Madagascar a établi le « décret n°2004-635 du 15 juin 2004, relatif à la surveillance de l’eau, au contrôle des eaux destinées à la consommation humaine et aux priorités d’accès à la source en eau » afin de déterminer des règles concernant l’eau potable en donnant des limites et des références qualités .

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Table des matières

Introduction générale
I. Présentation de l’entreprise
1. Historique
2. Organisation de l’entreprise
3. Laboratoire d’Hygiène des Aliments et de l’Environnement
II. L’état de l’art
1. Définition
Norme
Laboratoire accrédité
2. Laboratoire accrédité COFRAC
3. Laboratoire de l’environnement
4. Analyse microbiologies des eaux
III. Recherches des pathogènes
1. Coliformes totaux et E-colis
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
2. Entérocoques Intestinaux
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
3. Pseudomonas
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
4. Clostridiun Sulfito-réducteurs (BSR)
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
5. Salmonelle spp
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
6. Campylobacter
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
7. Vibrio Choléra
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
8. Légionnelle
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
9. Listéria
a) Définition
b) Principes
c) L’échantillon
d) Milieux de cultures
e) Matériels
f) Méthodes
g) Modes opératoires
IV. Résultats
V. Discussions et commentaires
VI. Etudes comparatives
VII. Etude d’impact Environnementale
Décret MECIE
Interprétation
VIII. Conclusion
Bibliographie

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