Sensibilisation sur la lutte contre la tuberculose et sur la prevention de cette maladie aupres des lyceens

Décrite pour la première fois vers le XIXe Siècle, la tuberculose est une des maladies anciennes mais qui fait des ravages à l’échelle planétaire actuellement malgré la découverte du vaccin par Calmette Guérin en 1924 (encarta ; 2009). Due à un agent infectieux unique la plus meurtrière au monde, elle se situe en seconde position juste après le VIH/Sida. En 2014, 9,6 millions de personnes ont développé la tuberculose et 1,5 million en est mort. Plus de 95% de ces décès s’étaient produites dans les pays à faible revenu (OMS ; 2016). La tuberculose présente ainsi un grave problème de santé publique dans les pays en voie de développement. Sur ce, selon le classement 2015 du FMI, Madagascar est au 5e rang des 25 pays les plus pauvres du monde avec un PIB de 392,6 dollars (FANJANARIVO ; 2015) .

Madagascar est en pleine lutte contre cette épidémie actuellement. D’après le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé en 2012, notre pays présente une incidence de 238 cas pour 100000 habitants (DLT ; 2006) .

Avec l’appui du FMI, le gouvernement malgache par l’intermédiaire du ministère de la santé a réussi le lancement du Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) en 1979 qui devient actuellement la Direction de Lutte Contre la Tuberculose (DLT), pour planifier, programmer, et coordonner toutes les activités de lutte contre cette maladie. En 2012, le DLT avait comme objectifs premièrement d’atteindre le taux de guérison à 85% jusqu’à l’année 2015 ; à maintenir le taux de dépistage à plus de 70% et finalement à diminuer le taux de perdue de vue à moins de 7% (DLT ; 2012) . À part ceux qui ne viennent pas consulter le médecin pour être dépistés et soignés, l’arrivée jusqu’à la guérison de ceux qui le sont déjà pose un grand défi.

Présentation générale de la CUA

La présentation générale de la CUA comprend 04 sous parties bien distinctes soient :
➢la localisation de la CUA dans la Région Analamanga,
➢le découpage administratif de la CUA,
➢la densité de la population et les quelques infrastructures.

Localisation de la CUA dans la Région Analamanga

La CUA se trouve sur les Hautes Terres Centrales de Madagascar, comprise entre 800 à 1800m d’altitudes. Elle occupe une position excentrée –sud dans la Région Analamanga. La commune est entourée, en suivant le sens d’une aiguille d’une montre,
●la moitié Sud vers le Nord-Ouest par le district d’Antsimondrano ;
●au Nord par le district d’Ambohidratrimo et
●au Nord-Est vers la moitié du Sud par celui d’Avaradrano.

Découpage administratif de la CUA

La CUA est inégalement répartie en six arrondissements numérotés de I à VI à savoir :
●Le Ier arrondissement s’étend sur une supérficie de 8,89km2
●Le IIème occupe une espace de 14,09km2
●Le IIIème possède une aire de 6,69km2
●Le IVème s’étend sur une surperficie de 13km2
●Le Vème est doté d’une vaste superficie de 23,94km2
●Le VIème arrondissement a une surface de19,83km2 .

Ce qui fait que la CUA possède une surface totale aux environs de 87km2 .

Services antituberculeux dans la CUA

La présence des services antituberculeux prouve l’existence de la tuberculose dans cette Commune.

Centre de Dépistage et de Traitement ou CDT

Critères d’un CDT

18 CDT sont disponibles dans les six Arrondissements (SSDI ; 2013). Certains critères ont été adoptés pour les qualifier ainsi, dont les plus importants sont :
❖ premièrement, le centre est une formation sanitaire avec une capacité d’accueil qui peut desservir des milliers de population par an ;
❖ deuxièmement, il faut qu’il y ait un ou des médecin(s) traitant(s) formé(s) récemment sur les nouveautés du monde de la maladie ;
❖ troisièmement, le centre est obligatoirement approvisionné :
– en matériels de laboratoires qui y sont nécessaire au dépistage,
– en médicaments pour le traitement,
– en cahier de registre pour l’enregistrement des cas des patients,
– en fiches pour les identifier et enfin en circuit d’eau potable pour avaler des médicaments ; et
– le cinquième qui n’est pas le dernier c’est que chaque centre doit avoir au moins un aide celui qui va assurer les différents soins et suivis nécessaires aux malades. Sur ce, le nombre n’est pas constant pour tous les CDT. Il varie en fonction de certaines raisons comme la situation financière du centre ou bien la rareté des patients qui y viennent se consulter ; dans ce cas une seule personne peut se charger toute seule les différentes tâches. Vus ces critères, le CDT occupe des rôles très importants dans la lutte contre la tuberculose (EUSSPA/DAT Analakely ; DLT ; 2010) .

Rôles d’un CDT

Assurer l’accueil de tous les patients, qu’il soit tuberculeux ou non est le rôle primordial d’un CDT. Ensuite, dépister les patients suspectés de la dite maladie, ceci, étant sa raison d’être là, d’où commence, se suit ; et se termine le traitement à moins que le malade décide de se soigner dans un autre centre pour diverses raisons telles que l’éloignement, ou, la honte vis-à-vis des voisinages. De ce fait, le CDT est responsable de référer les malades vers un autre CDT là où ils vont commencer et /ou suivre, terminer le traitement. Cet autre CDT à son tour, reçoit les tuberculeux venant d’autre CDT. Dès qu’un sujet est déclaré tuberculeux après avoir effectué au moins deux analyses de crachats, il est tout de suite enregistré dans le CDT jusqu’à ce qu’il soit déclaré « guéri » ou « traitement terminé » ou bien qu’il soit référé dans un autre centre pour des raisons précises. Le traitement commence juste après l’obtention du résultat positive de l’analyse. Toutes les démarches qui devront être effectuées au cours du traitement se font dans le CDT où le patient est enregistré. Ainsi, assurer les contrôles de tous leurs patients fait partie des rôles essentiels des CDT. Il a aussi comme tâche de faire le rapport statistique trimestriel pour permettre une évaluation annuelle. En bref, le CDT tient un rôle très important mais aussi fondamental pour le bon fonctionnement et la réussite du DLT .

Centres de traitement ou CT

Autre que les CDT, il y a également les centres dits Centres de traitement qui vont se charger de tout ce qui est relatif aux traitements. Ainsi donc,

Chaque CT doit avoir obligatoirement :
♦ un médecin ;
♦ un paramédical ou personnel de santé formé sur la maladie ;
♦ des médicaments antituberculeux ;
♦ un circuit d’eau potable.

Il a comme fonction d’assurer :
♦ le TDO ;
♦ le suivi de chaque patient au cours du traitement.

Un CT se charge uniquement le traitement ; chaque patient qui a été dépisté et enregistré dans un CDT y effectuera tous les contrôles nécessaires jusqu’à ce qu’il soit déclaré guéri. Les CDT ravitaillent les CT en médicaments antituberculeux ; on peut dire ainsi que les CT sont sous la responsabilité des CDT. (EUSSPA Analakely).

La CUA dispose 12 Centres de traitement de tuberculose. (SSDI ; 2013). L’organisation des services antituberculeux ainsi que le nombre des CDT et CT sont des preuves concrètes que la tuberculose fait partie de la maladie encore à maîtriser dans la CUA d’où la nécessité de la sensibilisation sur la lutte contre cette maladie et sur sa prévention, se fait sentir.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : GÉNÉRALITÉS SUR LE CONTEXTE DE L’ÉTUDE
I. Présentation générale de la CUA
I.1. Localisation de la CUA dans la Région Analamanga
I.3. Densité de la population
I.4. Quelques infrastructures
I.4.1. Etablissements des lycées publics
I.4.2. Infrastructures sanitaires
II. Services antituberculeux dans la CUA
II.1. Centre de Dépistage et de Traitement ou CDT
II.1.1. Critères d’un CDT
II.1.2. Rôles d’un CDT
II.2. Centres de traitement ou CT
III. Notion sur la sensibilisation
III .1. Définition de la sensibilisation
III.2. Formes et matériels de sensibilisation
III.2 .1. Sensibilisation de proximité
III.2.2. Sensibilisation « buck-up »
III.2.3. Sensibilisation campagne-off
III.3. Populations cibles de la sensibilisation
III.3.1. Définition de la communauté
III.3.2. Cible d’étude
IV. Tuberculose
IV.1. Définition de la maladie
IV.2. Agents responsables de la maladie
VI.2.1. Systématiques des Mycobacterium tuberculosis
IV.2.2. Caractères bactériologiques
IV.2.2.1. Morphologie structurale
IV.2.2.2. Mode de multiplication
IV.2.2.3. Résistance des BK
IV.2.2.4. Pathogénicité
IV.3. Description de la maladie
IV.3.1. Grandes formes de la tuberculose
IV.3.2. Symptômes de la maladie
IV.3.3. Contagiosité de la maladie
IV.3.3.1. Source d’infection
IV.3.3.2. Voie de transmission
IV.3.3.3. Prévention de la transmission
IV.4. Grands défis du traitement vers la guérison
IV.4.1. Succès du traitement face à l’antibiorésistance
IV.4.2. Succès du traitement face aux effets secondaires des antituberculeux
IV.4.3. Succès face au non-respect des différentes étapes du traitement
IV.4.3.1. Phases du traitement pour les nouveaux cas
IV.4.3.2. Divers suivis
IV.5. Populations à risques
PARTIE II : MATERIELS ET METHODOLOGIE
I. Matériels utilisés
II. Méthodologie
II.1. Préparation de la descente
II.1.1. Collecte d’informations
II.1.2. Elaboration du questionnaire d’enquête
II.1.2.1. Conception du questionnaire
II.1.2.2. Pré-enquête
II.1.2.3. 4 parties du questionnaire
II.1.3. Visite de courtoisie
II.2. Travaux d’enquête
II.2.1. Nature, période et durée de l’enquête
II.2.2. Déroulement d’enquête
II.2.3. Atelier de sensibilisation
III. Traitement des données
III.1. Saisie des données
III.2. Analyse des données
III.3. Analyse statistiques
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
I. Résultats globaux sur les connaissances de la tuberculose par les lycéens
I.1. Synthèse des résultats sur la connaissance des lycéens au sujet de la tuberculose
I.1.1. Analyses des résultats RV
I.1.1.1. Classement des RV obtenues par rapport au seuil
I.1.1.2. Classement des RV obtenues par rapport aux niveaux taxonomiques
II Répercussion des niveaux d’étude sur la connaissance de la tuberculose à travers les résultats obtenus
II 1 Analyse des résultats obtenus en rapport avec les niveaux d’étude
II 2 Comparaison des niveaux de connaissance des lycéens sur la tuberculose en fonction de leurs niveaux d’études
III. Etude d’interdépendance de la connaissance de la tuberculose et les sexes des lycéens
III.1. Présentation des résultats obtenus en rapport avec les sexes des élèves
III.2. Etude comparative des RV obtenues par rapport au cas général
IV. Etude de corrélation entre la connaissance de la tuberculose et les divers établissements
IV.1. Résultats reçus auprès des différents établissements
IV.2. Etude comparative des RV obtenues par rapport au cas général
V. Attitude et pratique des élèves vis-à-vis de la tuberculose
V.1. Attitudes des lycéens face à la tuberculose
V.1.1. Présentations des résultats relatifs aux attitudes des lycéens
V.1.2. Manifestation des attitudes des lycéens
V.2. Analyse sur les pratiques des lycéens vis-à-vis de la tuberculose
V.2.1. Résultats obtenus sur les pratiques des lycéens
I. Suggestions
I.1. Moyen de prise de connaissance de la tuberculose
I.2. Sources d’informations quotidiennes
I.3. Moyens de communications préférées des lycéens
II .2. Intérêts pédagogiques
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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