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La recherche de développement est d’actualité. Ce développement est l’objectif majeur de tous pays. Au sein de l’économie nationale, la planification du développement élaboré par un Etat est en réalité le fruit de différente combinaison de décision de différents acteurs publics que privés. L’Etat représente le principal acteur public du développement. Il est définit par Max Weber comme :« une entreprise politique de caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l’application des règlements, le monopole de la contrainte physique légitime ». Les acteurs privés, quant à eux, comprennent le marché, les organisations, la société civile, associations. Le marché, principal acteur privé est le lieu de rencontre de l’offre et la demande.
Dans le contexte actuel de l’affaiblissement de l’aide publique pour le développement, ainsi que l’insuffisance des ressources financières dans les pays en développement, la pauvreté ne cesse d’augmenter .Face à l’hégémonie d’un pouvoir de plus en plus autocratique, l’Etat se révèle de plus en plus inefficace. De plus, l’examen du fonctionnement du marché montre qu’il présente des dysfonctions.
À la nécessité de réagir et d’agir au figure de l’inadaptation et l’incapacité de l’Administration Publique et du marché, un secteur intermédiaire est indispensable qui n’est autre quel’organisation non gouvernementale(ONG).Elle est entendue comme des acteurs de développement à buts non lucratifs, sollicités et financés par les bailleurs de fonds pour mettre en œuvre des projets de développement et des actions d’urgences. Elle est en action directe avec la population cible. A partir de 1980, à Madagascar, les rôles des ONG se sont complexifiés et interviennent dans plusieurs domaines.
L’Etat et le Marché
Le Marché : rôles et lacunes
Notions et définitions
❖ Le marché : est le lieu de rencontre où les offres des vendeurs rencontrent les demandes des acheteurs qui s’ajustent à un certain prix. Le marché est donc une façon de confronter offre et demande afin de réaliser un échange de services, de produits ou de capitaux. L’existence d’un moyen de paiement (monnaie) est alors inévitable pour assurer l’échange.
❖ L’offre et la demande :
L’offre : désigne la quantité de biens et services que les vendeurs sont prêts à vendre pour un prix donné. L’offre n’existe dans une économie de marché que par rapport à une demande solvable prête à payer un prix donné. L’offre est une fonction croissante du prix.
La demande : désigne la quantité de biens et services ou capitaux que les acheteurs sont prêts à acquérir à un prix donné, étant leurs revenus et leurs préférences. La demande est quant à elle, une fonction décroissante du prix .Cela veut dire que les quantités demandées sont naturellement d’autant plus grandes que le prix est bas, d’autant plus petit que le prix est haut.
❖ L’économie de marché : désigne les systèmes économiques où les prix et les quantités produites dépendent pour l’essentiel de la confrontation des offres et des demandes et non de la planification.
Le mode de prise de décision dépend des choix indépendants des agents économiques, de leurs revenus, des coûts des facteurs de production et du prix. C’est un processus décentralisé.
❖ Structure du marché :
Les marchés des différents produits ne se ressemblent pas. Sur certains, le nombre d’acheteurs et de vendeurs est très importants, sur d’autres, il n’y a que quelques vendeurs. Ces différences dans la structure du marché induisent des comportements économiques extrêmement différents.
❖ Concurrence :
La concurrence comme compétition : Au sens plus général, il y a concurrence s’il y a compétition. Dans ce cas, deux entreprises oligopolistiques qui acceptent de ne pas se faire concurrence sur le prix, mais luttent pour détenir la première place par la publicité, la politique commerciale,….,, sont en situation de concurrence.
La concurrence pure et parfaite : Ces termes ont servi de base à un ensemble théorique très important notamment les libéraux .La concurrence pure et parfaite est définie par cinq conditions :
-L’atomicité du marché : les vendeurs et les acheteurs doivent être suffisamment nombreuse pour qu’aucun ne dispose d’une puissance qui pourrait lui permettre d’exercer une action sur le prix du produit. Chacun doit pouvoir fixer librement le niveau de son offre ou de sa demande.
-L’entrée libre : suppose que chacun peut librement entrer ou sortir sur le marché. Le marché doit être fluide.
-L’homogénéité des produits : signifie que les entreprises livrent des produits, que les acheteurs jugent identiques. L’acheteur n’a aucune raison de préférer le produit d’un autre vendeur à celui d’un autre vendeur. Cette condition n’est pas remplie lorsque la publicité, la politique de marque, etc, distinguent artificiellement les produits.
-La transparence du marché : exprime le fait que chaque participant doit avoir connaissance de tout ce qui peut influencer son choix. L’information doit être parfaite et gratuite.
-Pour qu’il ait mobilité des facteurs, il faut qu’à tout moment les facteurs de productions puissent se déplacer du marché d’un produit à celui d’un autre produit.
➤ Lorsque les trois premières conditions sont remplies mais pas les deux dernières, il y a simplement concurrence pure.
La concurrence imparfaite :
Peu de marché connait les règles de la concurrence pure et parfaite, toute violation d’une des cinq règles, implique des degrés d’imperfection. Il y a concurrence imparfaite si une seule est manifestement non vérifiée.
Certains marchés ont une organisation particulière, et des marchandises spécifiques définissent leur objet.
Notons :
– le marché de changes : lieu où se rencontre offre et demande de monnaie nationale et de devises étrangères.
-le marché monétaire : c’est le lieu où se confronte les offres et les demandes de la monnaie – banque centrale(ou fiduciaire)
-le marché financier désigne le marché boursier où s’échangent actions et obligations principalement .
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Table des matières
Introduction
CHAPITRE 1 : L’Etat et le Marché
I Le Marché : rôles et lacunes
1.1 : Notions et définitions
1 .2 Rôles du marché
1.3 Lacunes du marché
II: Rôles et dysfonctions de l’Etat
2.1 Définitions et différents conceptions
2.2 Les rôles de l’Etat
2.3 Les dysfonctions étatiques
CHAPITRE 2: Les organisations non gouvernementales
III: Historique des ONG
3.1 Concept sur les ONG
3.2 Le système social
IV : différents types et catégories d’ONG
4.1 Les différents types d’ONG
CHAPITRE 3: L’état de lieu des ONG à Madagascar
V : Généralités sur les interventions des ONG
5.1 Répartition géographique des ONG et leurs activités
Localités d’implantation des ONG
Localités et communautés cibles des ONG
VI : Les activités des ONGà Madagascar
6.1 Secteur d’intervention des ONG
6.2 Organisation et structure de l’emploi au sein des ONG
CHAPITRE 4 : Le partenariat et le financement des ONG
VII : les différents types de partenariat
7.1 Partenariat entre ONG pour la réalisation des activités
7.2 Les autres types de partenariat
VIII: Les sources de financement des ONG/Associations
8.1 Structure et évolution du financement des ONG
8.2 Caractéristiques des financements reçus des non-résidents
8.3 Ressources des ONG issues des Bailleurs de fonds multilatéraux
Conclusion
Annexe 1 : TABLEAUX
Bibliographie
