Place privilégiée du bovin dans la vie des malagasy

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Utilisations pour des raisons économiques

Aujourd’hui, l’élevage de zébus persiste, beaucoup des Malagasy placent leurs capitaux dans les zébus. En posséder est synonyme de réussite dans la vie sociale notamment en milieu rural. Le nombre des zébus que nous possèdons est une marque de prestige et de puissance .Dans la société Bara et Antandroy un «Mpanarivo « où celui qui a mille bœufs est très respecté. Les bœufs sont irremplaçables dans les activités agricoles, en l’occurrence la tire des charrues pour le labour et autres activités .La charrette est un moyen de transport incontournable à la campagne, elle sert aussi bien pour le transport des produits que pour la locomotion des personnes.
Le bœuf est aussi un banque pour les agro-éleveurs, son prix dépend de sa catégorie
.Un « Vositra3 » coûte 1000000 à 1400000 Ariary. Nous vendons un zébu en cas de besoin d’argent (exemple: maladie) plus particulièrement lors de la cérémonie familial (mariage ou funéraire). Dans le livre. Changement sociaux dans l’ouest Malagasy ; pages 217 mentionne que : « Le bœuf est un réserve ou une forme de thésaurisation » La richesse d’un villageois peut être mesuré par le nombre de tête de son troupeau. Donc le zébu est une source d’appoints alimentaires, de revenus et d’épargne. Mais avant tout c’est un grand fournisseur des viandes et des fumiers au lieu d’une ressource financière.

Historique de Dahalo

Mais depuis quelques temps, les agro-éleveurs connaissent un grand problème qui est le phénomène de Dahalo. A Madagascar, le vol de bœufs fait partie des phénomènes qui causent l’insécurité en milieu rural car les zébus ont une valeur importante dans la vie économique et socioculturelle de la population malagasy.

Quelques définitions du vol de bœuf

Comme c’est un phénomène culturel, le phénomène de vol de bœufs avait déjà plusieurs définitions avant ; selon plusieurs auteurs.
Pour MICHEL .L ,1957: « le vol est un acte d’éclat, une conduite d’honneur nécessaire pour toute jeunes hommes célibataire désirant prendre une femme » .D’après NAKAMY .P, 1973, p 5 ; confirme que « la possession du bœuf comme un animal sacré est suprême ambition de tout individu Bara qui, ayant le sentiment de dignité considère comme légitime tout moyen de s’en procurer »
Mais selon RANDRIANJAFIZANAKA. A, 1973 p 151-171 : « à l’intérieur des sociétés, le vol peut avoir comme but la lutte contre le pouvoir ; mais aussi la contestation d’un pouvoir étrangère » .Et pour terminer RANDRIAMAROLAZA LP ,1984: « montre qu’il y a une éthique, une esthétique, un culte lié au vol de bovidés » On peut dire que le vol de bovidés est une sorte de crise de société car d’après ANDRIAMIHAJA RC ,1984 p 7 :
« Le vol s’expliquerait par la jalousie, puissant ressort de la vie du village. Il y aurait aussi l’incompréhension par certaines jeunes de ce que nous appelons la lutte des classes »

Evolution de Dahalo dans le temps et dans l’espace

Le vol de bœuf existe depuis toujours à Madagascar surtout dans les zones où le nombre de bovidés est très élevé. Le vol de bœuf évolue dans le temps et d’une région à l’autre .Par exemple dans la région Sud de Madagascar, le vol de bœuf fait partie de la tradition. Le fait de voler un bœuf est un passage obligé pour accéder au monde des adultes. ‘’Une famille ne donnerait pas sa fille, à un jeune homme qui n’avait pas encore témoigné son acte de bravoure par le biais du vol de bœufs4 ‘’.
Mais depuis 1960, les voleurs commencent à utiliser des armes à feu et deviennent de plus en plus violents. Il ne pratique plus la ruse pour s’emparer les bœufs mais ils font des tapages en lançant des pierres pour casser les fenêtres. Ils tirent et donnent des coups de sagaies sur la personne qui ose sortir de la maison5. Puis à la fin de l’année 80, ils deviennent de plus en plus féroces, et mettent le feu à la maison du propriétaire du parc de zébu cible
.Ces actes barbares entretiennent l’esprit revanchard dans la vie sociale. Tous les jeunes paysans entrent dans le réseau Dahalo.6
Ensuite en 1980 et 1990, plusieurs sortes des Dina ont été appliqués mais cela n’a pas apporté des bons résultats .Les réseaux deviennent de plus en plus complexe, impliquant les paysans éleveurs, les Dahalo eux même, les hommes d’affaires, certains agent des forces de l’ordre et même du tribunal. Le vol se fait à main armée et à visage découvert, il se produit à n’importe quel moment.

Trait et caractéristique du phénomène Dahalo :

Au niveau national :

Appelé Dahalo dans les Vakinankaratra, Mavo dans la région Amoron’i Mania et Malaso dans le Sud de Madagascar ; c’est un groupe des bandits dont le but consiste à voler des bœufs. Autrefois, le vol de bœuf faisait partie de la tradition des Malagasy, notamment dans le Sud-Ouest du pays plus précisément dans la société Bara.
D’après PAVAGEAU J, 1974 p 7 : « le vol de bœufs au même titre que le retournement de morts est depuis toujours présenté comme une spécificité de la culture malagasy ; une pratique curieuse et exotique qui perdure encore de nos jours. Le voleur est vénéré et admiré tel un héros, pour eux volés un zébu est un signe de courage et de force .Selon leurs coutumes, dans cette région avant d’épouser une femme ; l’homme doit voler des bœufs au moins une fois dans sa vie .C’est à dire les hommes n’ont pas le droit de prendre une fille comme une épouse lorsqu’ il ne pratique pas cette coutume. Apres son attaque, lorsqu’ il arrive à voler son bœuf, il est considéré comme un héros capable de nourrir sa famille.
Mais le zébu devient aujourd’hui une richesse en péril à cause de phénomène de Dahalo. Il touche presque toute la partie de l’ile sauf que son intensité et sa fréquence sont différentes d’une zone à l’autre. La multiplication des vols des bœufs a provoqué une crise très grave en milieu rural.
Auparavant le phénomène, n’était que de simples vols que les jeunes hommes de certaines régions du Sud notamment ; devaient réussir au moins une fois, selon la coutume .Il s’est transformé en de véritables razzias meurtriers .Les Dahalo ne se limitent plus au vol de bœufs mais raflent tout ce qu’ils peuvent amener. Si auparavant, les Dahalo étaient simplement armés de lances et agissaient en tous petits groupe voire seuls, ils sont aujourd’hui organisés en bandes criminelles armées de fusils, et pratiquent le banditisme de grand chemin.
Il faut noter que ce sont des jeunes âgés de 20 à 35 ans qui effectuent le véritable acte, toutefois les « Ombiasy »ou les devins guérisseurs y jouent également un rôle important.
C’est auprès d’eux que les jeunes demandent conseils mais aussi pour se procurer des « Odigasy » ou allumette protectrice avant l’attaque contre les éventuels dangers durant l’opération .Il s’agit des plantes appelées Andriogna protégeant croit-on, contre les balles; du Somokotra qui est une sorte de drogue que nous fumons pour ne pas connaitre la fatigue au cours des course poursuite , d’un petit miroir ou « Moara » que nous considèrons comme un radar pouvant prévenir de l’approche des dangers et enfin du bain avec du hazomanga pour vaincre (RASAMOELINA II 1993 ).C’est aussi auprès des Ombiasy que les Dahalo demandent le jour favorable pour réaliser l’attaque. Par ailleurs les Dahalo ou Malaso ont une manière caractéristique pour se vêtir; il s’agit de culotte en tergal rouge et un Lamba ou tissu de flanelle couvrant la tête et la partie supérieur du corps, cachant le petit sac contenant des allumettes ,le sifflet, les cailloux, les petits haches et les pistolets de fabricants locales s’il y en a. Les Dahalo portent généralement comme soulier le Kyranil, sandales en plastique qui permettent de courir sans glisser.
C’est au début des années 1970, que le phénomène en perte de vitesse depuis la proclamation de l’indépendance, a repris. Les vols de bœufs ont multiplié au moment où le Ministère de l’Intérieur a supprimé l’impôt sur les bovidés et surtout à chaque crise politico-économique, le phénomène s’accentue. Par exemple pendant la période de crise de 2001 à 2002 ; le vol de zébus connaissait une hausse de 25 pourcent vers la fin de l’année 2001 et 47 pourcent en 2002.
Comme il est montré dans le tableau n°1 ; 59% des ménages affirment que les conditions de vie dans laquelle ils vivent sont mauvaises et le risque de vol est très élevé ; les 5% affirment que les conditions sont très mauvaises .Cette crise a engendré une hausse de 18% de vol de zébus dans le milieu rural du pays.
Le phénomène est réapparu d’une façon plus ou moins cyclique au XIX éme et XX éme siècle dans la grande ile7. Il s’est aggravé depuis un peu plus dans plusieurs localités de Madagascar, le problème de l’insécurité rurale reste une actualité dans la chronique des journaux presque chaque jour. Nous avons assisté à la deuxième moitié de l’année 2012 de la recrudescence des vols de zébus dans le Sud de Madagascar, avec à la tête du banditisme le dénommé REMENABILA présumé comme Ben Laden Malagasy8.
En 2009 ; l’effectif de vol de bœufs est très élevé par rapport aux deux autres années précédentes.
Bien que touchant toutes les provinces le vol de bœuf ne frappe cependant pas avec la même intensité dans toute l’étendue de l’ile, il y a des régions plus malmenées que d’autres (RASAMOELINA 1991). Nous constatons une forte attaque dans les zones où nous trouvons une forte densité de bovin comme dans les régions de Menabe, Ihorombe , Haute Matsiatra,et le moyen ouest de Vakinankaratra plus précisément dans le district de Mandoto. Les zones rouges se trouvent généralement dans les zones rurales. Nous avons tendance à croire que le phénomène de Dahalo est associé à la vie des paysans malagasy et les paysans dans le district de Mandoto n’échappent pas à cette triste réalité.

Au niveau du district de Mandoto :

Présentation du district de Mandoto
D’un point de vue géographique, la région du Vakinankaratra constitue la partie méridionale de l’Imerina située entre le massif volcanique de l’Ankaratra et la rivière de la Mania, se trouvant ainsi à la limite du pays Betsileo. Situé en plein centre de l’île, administrativement, la région du Vakinankaratra est limitée au Nord par les régions d’Analamanga, de l’Itasy et du Bongolava, au Sud par la région d’Amoron’i Mania, à l’Est par la région d’Alaotra Mangoro et d’Antsinanana et à l’Ouest par la région du Menabe.La région figure parmi les plus dynamiques des 22 régions que comptent Madagascar. Elle offre un milieu naturel hétérogène et des sols à vocation pastorale et agricole. Avant 2008, elle est composée de six districts composés de 86 communes dont 18 Ambatolampy ,12 Antanifotsy ,01 Antsirabe 1 ,20 Antsirabe 2 ,26 Betafo et 09 Faratsiho. Aujourd’hui la région est composée de 07 districts grâce à la naissance du district de Mandoto depuis 2008.
Le sous espace de Mandoto se trouve dans les franges occidentales des hautes terres centrales qui se situent entre les longitudes 45°60 et 46°50 Est et les latitudes 19°20 et 20°25 Sud. C’est un jeune district dont le chef-lieu est la petite ville de Mandoto qui se situe à 320km de la capitale et 104 km d’Antsirabe. Sa superficie est de 4815 km et elle est composée de huit communes dont Mandoto, Ankazomiriotra, Vinany, Fidirana, Vasiana, Anjoma Ramartina, Ambary, Betsoahana et en 2017 la naissance de la nouvelle commune de Maromandray 9 avec 75 Fokontany.
Le district de Mandoto qui se trouve dans le Sud-Ouest de la région de Vakinankaratra est une zone fortement concernée par les phénomènes de Dahalo. Se trouvant dans la frange occidentale de la région de Vakinankaratra, le district de Mandoto est délimité au Nord par le district Tsiroanimandidy et celui de Soavinandriana, à l’Est par le district de Betafo, au Sud par le district d’Ambatofinandrahana et à l’Ouest par le district de Miandrivazo. Il se situe à 104 km de la capitale régionale de Vakinankaratra.
Mandoto figure parmi les districts qui possèdent un effectif des cheptels très élevé à Madagascar et dans la région de Vakinankaratra.
Le tableau n° 3 nous montre la répartition des zébus dans le district de Mandoto en 2011-2012, qui donne en total 69048 têtes de zébus qui se répartissent sur les huit communes qui composent le district. D’après le tableau n°3, nous constatons que le sous espace de Vasiana et d’Anjoma Ramartinina possède le plus fort effectif des zébus. Cela est expliqué par la présence des peuples pasteurs dans ces lieux qui sont les Antandroy et les Bara mais aussi la présence du Kijana favorable à l’élevage bovin. Les Bara et les Antandroy s’intéressent surtout aux bœufs et s’occupent moins de l’agriculture.
Du fait que le nombre de cheptel est élevé dans le district de Mandoto, il reste une zone fortement concernée par les problèmes de Dahalo. Pendant nos travaux sur terrain, surtout au cours des enquêtes auprès des villageois, une forte proportion de la population et les autorités constatent que le phénomène de Dahalo a augmenté depuis 2009 autrement depuis la crise. En 2016, le phénomène qu’il atteint son pic.
Pour le district de Mandoto qui est parmi les régions les plus touchées par ce phénomène, entre 2008 à 2012, nous trouvons 178 nombre d’attaque de Dahalo avec 3672 bœufs volés. C’est surtout dans les régions les plus éloignées que les attaques se font. Parfois les bœufs volés ne sont plus retournés aux propriétaires.
A Madagascar, l’élevage n’est pas une activité totalement à part dans la mesure où il ne constitue pas une activité principale pour la grande majorité des paysans mais il est étroitement associé à l’agriculture. L’élevage intéresse cependant 72% des ménages ruraux Malagasy que ce soit de basse-cour ou de gros bétails (INSTAT 1999). L’élevage constitue en outre une importante source de revenu pour une bonne partie des zones rurales. Or dans le district de Mandoto l’insécurité constitue un fléau considérable pour cette activité. Cette réflexion nous a donc amené à la problématique suivante :
 Est-ce que le phénomène de Dahalo est un handicap pour le développement économique du district de Mandoto?
Ainsi que des questions secondaires :
• Quelles sont les conditions qui conditionnent le district de Mandoto comme un espace à vocation pastorale ?
• Quelles sont les facteurs qui favorisent le phénomène de Dahalo dans notre zone d’étude ?
• Pourquoi la répression du vol de bovidés s’est avérée si longtemps inefficace, malgré tout l’arsenal juridique étatique et non étatique prévu depuis l’indépendance ?
L’objectif de la recherche est de déterminer ainsi les impacts du Dahalo sur l’organisation et le niveau de vie de la population et aussi de connaitre le sous espace considérer comme rouge dans le district de Mandoto.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Première PARTIE : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
Chapitre I : CONTEXTE ET CONCEPT
I- 1Place privilégiée du bovin dans la vie des malagasy
I-1-1Les boeufs à la base de la civilisation malagasy
I-1-2) Utilisation et rôle des zébus
I-2) Historique de Dahalo
I-2-1) Quelques définitions du vol de boeuf
I-2-2Evolution de Dahalo dans le temps et dans l’espace
I-3-3 Trait et caractéristique du phénomène Dahalo
I-3-3-1 Au niveau national
I-3-3-2 Au niveau du district de Mandoto
Chapitre II : Méthode et technique de recherche
II-1 Technique de recherche
II-1-1 L’analyse bibliographique
II -1-2 Les travaux sur terrain
II –1-3 Le dépouillement des données recueillies
II-2 Outils de recherche
II-2-1 Techniques d’enquêtes
II-2-2 Outils de recherche
II-3 Les problèmes rencontrés
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE :
Chapitre III : des conditions géographiques favorables à l’élevage de bovin
III-1- Les conditions naturelles favorables pour l’élevage
III-1-1- Climat
III-1-2 Relief
III-1-3 Type de sol et végétation
III-2 Des conditions humaines propices à l’élevage de bovin
III-2-1 Conditions démographiques
III-2-1-1 Population jeune et active, un atout pour l’élevage de bovin
III-2-2 Conditions économiques
III-2-2-1 L’Agriculture, un secteur prédominant
III-2-2-2 Elevage de bovin, une activité secondaire
III-2-2-3 Intense relation entre l’agriculture et l’élevage
III-3 Les autres conditions géographiques
III-3-1 Les relations avec les régions périphériques
III-3-2 La présence du Tsenan’omby ou marché de bovidé
Chapitre IV : LES FACTEURS ET LES ACTEURS DU PHENOMENE DE DAHALO DANS LE DISTRICT DE MANDOTO
IV-1 Quelque hypothèse sur l’origine du phénomène
IV-2 Les acteurs
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE
Chapitre V : Mandoto zone rouge en matière d’insécurité
V-1 Manifestations du vol
V-1 -1- Technique du vol adopté par les Dahalo
V -1-2 Les différentes formes d’agressivité
V-2- Evolution spatio-temporelle du phénomène de Dahalo dans le District de Mandoto
V-2-1 Evolution spatio-temporelle du phénomène de Dahalo dans le District de Mandoto
V-2-3 La destination finale des boeufs volés
V-2-4 Itinéraire de commercialisation
Chapitres VI : CONSEQUENCES DES VOLS DE BOVIDES ET LES MESURES AUTORITAIRES ET PAYSANNES FACE A CE PHENOMENE
VI-1 L’impact négatif des vols de boeufs sur l’économie
VI-2 Les impacts négatifs de vol de boeufs sur la vie des sociétés
VI- 3 La méfiance des paysans à l’égard de l’Etat
VI-3 -1 L’inefficacité des forces de l’ordre dans leurs interventions
VI-3-2 Comportements inacceptables des certaines forces de l’ordre dans leurs fonctions
VI-3-3 Les difficultés des forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions
VI –4 Les mesures prises pour lutter contre ce phénomène
VI-4-1 Les mesures prises par les autorités
VI-4-2 Mesures prises par les éleveurs
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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