PROBLEMES RELATIFS A L’INSPECTION DES AGENCES 

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La relation de la CEM avec la Poste

Depuis sa création, la CEM était sous la tutelle duConseil d’Administration de la Poste ; et ne disposant pas encore d’agences propres, ceux de la Poste étaient en sa disposition pour assurer son service auprès de sa clientèle. Notons que le Ministre des Postes était alors le Vice Président de la CEM. Cependant, la CEM devait verser une indemnité à la Poste ainsi que 8% du dépôt total afin de couvrir les charges de fonctionnement.
En 1995, la CEM s’était établie en Société Anonyme; et en 1996, elle s’était organisée pour établir ses premières agences afin edne plus dépendre de la Poste et dans le but de se rapprocher et de mieux gérer sa clientèle.
Actuellement, la CEM a l’autorisation d’établir son réseau d’agences sur le territoire Malgache, tout en ayant le pouvoir de conserver ses accords et relations avec la Poste.

La Western Union (WU)

La Western Union (W.U) est une société américaine edservice financier basée à Washington. Elle exerce parmi ses plus grandes activités financières le transfert d’argent international
Le 05 Août 1998, la W.U a choisi la CEM comme son représentant à Madagascar, en tenant compte des critères imposés par la W.U et bien remplis par la CEM comme la disponibilité du personnel, la disponibilité des fonds et la performance des moyens matériels.
En fait, la W.U est présentée dans chaque agence CEM. L’unité de réseau d’agents de la W.U rende dans leur vision commune de la croissance, dans un service de qualité optimale pour les clients, d’améliorer la qualité et la productivité, de bien gérer les affaires pour garantir l’intégrité et la sécurité de leurs activités de transfert.
Les activités de la W.U sont multiples, à savoir : le transfert d’argent « Will Call », le transfert d’argent à destination fixe, le « Quick P ay » et le « Quick Cash ».
Le choix de la CEM par Western Union est fondé surtrois raisons majeures :
– l’accessibilité de la CEM à la majorité de la population ;
– son vaste réseau de distribution dans ses présentations services ;
– et surtout pour ses performances financières.
Cette relation bilatérale entre la CEM et la Western Union donne des avantages à la CEM d’améliorer ses services internationaux.

L’USAID

La CEM travaille avec l’USAID dans le projet « Financial Market Development » (FMD) depuis le mois de Septembre 1993.
La mission de l’USAID est axée sur l’aide matériell et l’appui technique ayant pour but de conseiller la CEM dans la voie de la privatisation. Une telle assistance a été dirigée vers l’organisation, l’encadrement, la formation, l es questions financières et juridiques qui portent directement sur les méthodes et processus de privatisation de la CEM.
L’objet principal de cette collaboration est de renforcer les infrastructures du pays pour permettre un élargissement de l’accès aux services financiers pour tout agent économique. En effet, l’USAID accorde une haute priorité au développement du secteur financier comme moyen de réduire la pauvreté
L’activité de la CEM sur l’offre de service financier aux petits épargnants et son objectif coïncident avec celui de l’USAID.

L’Institut Mondial des Caisses d’Epargne (IMCE )

L’IMCE est un organisme non gouvernemental, une association de corporative de droit suisse fondée en 1924. Son siège social se trouve à Genève et l’Institut regroupe des Caisses d’Epargne dans presque 90 pays.
La CEM a été admise dans l’IMCE en 1996. Cet Institut a pour but d’aider les membres à surmonter les différentes difficultés auxquelles ils sont susceptibles de faire face. Cette collaboration permet de promouvoir les meilleures pratiques en matière de prestation de services d’épargne. Elle permet également aux adhérents de se partager les expériences et techniques de mise en œuvres pour relever le défi d e la meilleure performance.
L’adhésion à cet Institut permet aussi à la CEM d’a voir un partenaire lui permettant de protéger ses intérêts, dans le cadre de l’accélération de sa restructuration en une société autonome sans rester sous la dépendance de l’Etat.

Le commissaire aux comptes

Il a pour attributions de vérifier les comptes et de vérifier les imputations et les écritures comptables. Il a également pour tâches d’ajuster, de régulariser, de corriger et de classer les écritures comptables. Il peut accéder uxa états financiers de la CEM. Le principal auditeur externe de la CEM est le Cabinet RASOANAIVO.

THEORIE GENERALE SUR L’AUDIT

Définitions

Conception générale

Etymologiquement, le terme « audit » vient du mot latin « audire » qui signifie écouter. Le verbe anglais « to audite » est traduiten français par les verbes : contrôler, vérifier, surveiller, inspecter…
L’audit dans sa conception plus large peut se définir comme « un procédé systématique et objectif visant à obtenir des éléments probants concernant des assertions relatives à des informations économiques ou à des événements afin d’évaluer le degré de conformité de ces assertions aux critères établist eà communiquer les résultats de cette évaluation ».
A partir de cette notion initiale, l’audit se manifeste par :
– un approfondissement des domaines d’application : audit social, audit juridique, audit de la production…
– une multiplication des acteurs : commissariats aux comptes, réviseurs contractuels, auditeurs internes, consultants…
– un élargissement des objectifs : audit opérationnel, amélioration des performances, mise en place des systèmes efficaces

Objectifs

Le souci de l’objectivité s’applique non seulement au niveau de la méthodologie mise en œuvre mais aussi et surtout au niveau de l’ audi teur lui -même dont l’ indépendance est un des principes fondamentaux pour assurer son intégrité se visant à obtenir des éléments probants.
Ces éléments probants sont constitués par l’ensembldes documents justificatifs de l’entreprise ainsi que des travaux effectués par l’auditeur qui permettent d’apporter la preuve de la véracité des assertions, l’examen de cette preuve forme la base du travail de l’auditeur.
L’objet de l’audit est la preuve, la recherche des éléments justificatifs des assertions relatives à des informations économiques ou à des événements.
Ainsi, l’audit vise au contrôle de l’information fi nancière émanant de l’entité juridique effectuée en vue d’exprimer une opinion motivée surcette information.

Place et finalité de l’audit

Audit comme moyen de protection du patrimoine:
On fait de l’audit pour s’assurer qu’il n’ y a pas de perte à l’erreur, aux gaspillages et aux fraudes, que le patrimoine de l’entreprise soit préservé contre les risques de détériorations diverses.
Audit contrepartie naturelle de délégation :
Quand on délègue du pouvoir à celui à qui on confie la responsabilité, l’audit constitue un moyen de pouvoir; si le pouvoir délégué ou la sponsabilitére confiée, a été utilisée ou assumée convenablement.
Audit comme moyen d’information :
L’audit permet de vérifier la qualité d’information. L’action de l’audit tend vers la validation de l’information, le degré de fiabilitédes données, voir si l’information est complète c’est à dire exhaustive, représentative, réelle, régulière et sincère.
Audit comme moyen de formation :
Lorsqu’ on réalise un contrôle, une évaluation, un diagnostic; on corrige l’ handicap, la défaillance du responsable. Ce qui signifie qu’on arrive à former ces responsables : faire des critiques objectives contribue à sa formation.
La finalité de l’audit :
C’est l’assistance du management : en jouant le rôl e de consultant en travaillant pour le compte du manager.

Caractéristiques de l’audit interne

Définitions de l’audit interne

Selon l’IFAC: « l’audit interne est une fonction da ns l’entreprise chargée de réviser périodiquement les moyens dont dispose la directionet les gestionnaires de tous les niveaux pour gérer et contrôler l’entreprise. Cette fonction est assurée par un service dépendant de la direction générale mais indépendant des autres services. Ses objectifs principaux sont, dans le cadre des révisions périodiques, de vérifier que sleprocédures comportent des sécurités suffisantes et que les informations sont sincères, les opérations régulières, l’organisation efficace, les structures claires et adaptées ».
L’APEC (Association pour l’Emploi des Cadres) affir me, réalisé par un service de l’entreprise, l’audit interne consiste à vérifier si les règles édictées par la société sont respectées. Cette définition extrêmement restrictive, se limite à un simple audit de conformité des règles de l’entreprise.
On peut compléter cette liste de définition par celle de l’IIA (The Institute of Internal Auditors) : « l’audit interne est une fonction de conseil, s’exerçant avec indépendance et objectivité. Elle se propose d’apporter de la valeur ajoutée et d’améliorer le fonctionnement de l’organisation. Elle aide à atteindre les object ifs par une analyse systématique et raisonnée d’évaluation et d’amélioration de gestion des risques, des dispositifs de contrôle et des méthodes de management ».
Enfin l’Institut de l’Auditeur Interne apporte sa d éfinition qui a le mérite d’attirer l’attention sur deux points essentiels : l’universa lité de la fonction et son approche par les risques. Ainsi : « l’auditeur interne exerce à l’in térieur d’une organisation une fonction d’évaluation pour examiner et apprécier le bon fonctionnement, la cohérence et l’efficience du contrôle interne. A cet effet, les auditeurs examin ent les différentes activités de l’entreprise, évaluent les risques et le dispositif mis en placepour les maîtriser, s’assurent de la qualité de la performance dans l’accomplissement des responsabilités confiées et font toute recommandation pour améliorer sa sécurité et accroître son efficacité ».
L’audit interne peut être défini donc comme formantl’ensemble des sécurités et des procédures mises en place par la Société garantissa la maîtrise de ses activités. La fonction audit interne a pour attributions la revue de la conformité et de prévention de la fraude ainsi que l’évaluation et la maîtrise des risques (risques de marché et de crédit, risques juridiques, risques liés à la protection des actifs…).
L’audit interne travaille sous la délégation direct de la direction générale et sous sa responsabilité, ce qui en assure son indépendance isv-à-vis des services audités, ceci en vue d’un meilleur contrôle des différentes activités de l’organisation.

Caractéristiques

Objectifs

L’audit interne a pour objectifs de :
a) Réviser et évaluer les systèmes et procédures de ntrôleco interne ainsi que la qualité des informations financières. L’auditeur interne réalise une évaluation et une révision d’une façon permanente, il doit s’assurer que les procédures en place comportent des sécurités suffisantes et queesl organisations sont efficaces. L’organisation doit être claire des grandes lignesde responsabilités. Elle doit aussi préciser les objectifs de chaque fonction, lamaîtrise des travaux à effectuer et la compréhension du fonctionnement général de entreprisel’. Quant à la révision et l’évaluation de la qualité des informations financières, l’auditeur interne assure l’existence des qualités de ces informations. Les critères suivants sont à respecter :
· Réalité des opérations
· Intégration des informations
· Comptabilisation des opérations dans une bonne période
b) S’assurer du respect des politiques et des directives : une entreprise en marche doit avoir clairement ses propres politiques et directions qu’elle poursuit pour accomplir ses objectifs. Tous les services de la société sont concernés dans l’application de ces politiques et ces directives.
c) S’assurer que les actifs de l’entreprise soient bie n protégés : toute entreprise doit instaurer une politique de protection et de sauvegarde de son patrimoine, tandis que l’audit interne vient à garantir l’existence de cette protection.
d) Estimer et évaluer les autres contrôles
e) Assister les membres de la société dans l’exercicede leur responsabilité vu que l’audit interne fournit à l’entreprise des appréciations, des recommandations, des informations concernant les activités examinées.

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Table des matières

INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CEM 
Section 1 : Historique
Section 2 : Structure organisationnelle
2.1 Organigramme
2.2 Différentes directions de la CEM
Section 3 : Activités principales
3.1 Activités de la CEM
3.2 Produits de la CEM
Section 4 : Partenariats
4.1 Relation de la CEM avec la Poste
4.2 Western Union
4.3 USAID
4.4 Institut mondial des Caisses d’Epargne
4.5 Commissaire aux Comptes
CHAPITRE II : THEORIE GENERALE DE L’AUDIT
Section 1 : Définition
1.1 Conception générale
1.2 Objectifs
1.3 Place et finalité de l’audit
Section 2 : Caractéristiques de l’audit interne
2.1 Définition de l’audit interne
2.2 Caractéristiques
Section 3 : Notions sur le contrôle interne et l’audit interne dans une institution financière
3.1 Définition du contrôle interne
3.2 Dispositif de contrôle interne des institutions financières
3.3 Méthodologie
3.4 Risques inhérents aux établissements de crédit
Section 4 : Généralités sur l’audit interne de la CEM
4.1 Mandat général
4.2 Supervision
DEUXIEME PARTIE : PROBLEMATIQUE
CHAPITRE I : PROBLEMES RELATIFS A L’AUDIT INTERNE 
Section 1 : Insuffisance d’application du plan systématique d’organisation
1.1 Difficulté de réalisation d’un contrôle réciproque et de séparation des tâches
1.2 Inefficacité des contrôles hiérarchiques
Section 2 : Dispositif du contrôle interne non formalisé
2.1 Erreurs de la mise en oeuvre des règles et diligences opérationnelles
2.2 Défaillances partielles du système d’information
Section 3 : Manque de surveillance des comptes à risques
3.1 Risques de perte de fonds
3.2 Risques encourus en cas d’évolution défavorable des taux
CHAPITRE II : PROBLEMES RELATIFS A L’INSPECTION DES AGENCES 
Section 1 : Lourdeur des modalités de circulation des documents
1.1 Risques de perte ou détérioration des documents
1.2 Lenteur des procédures de traitement des opérations
Section 2 : Difficulté d’accès à certaines agences en Fivondronana
2.1 Inefficacité des inspections inopinées sur certains lieux
2.2 Coûts exorbitants pour l’inspection de certaines agences
Section 3 : Inefficacité du système de communication entre les agences et le service Inspection
3.1 Retard de la collecte des données
3.2 Complication dans la mise en oeuvre d’un système de suivi des agences
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET SOLUTIONS RETENUES
CHAPITRE I : SOLUTIONS RELATIVES A L’AUDIT INTERNE 
Section 1 : Mise en oeuvre d’un plan systématique d’organisation
1.1 Bonne réalisation d’un contrôle réciproque
1.2 Amélioration de l’efficience des contrôles hiérarchiques
Section 2 : Renforcement du dispositif de contrôle interne
2.1 Démarche visant à la mise à jour des procédures opérationnelles
2.2 Maîtrise du niveau d’informatisation
Section 3 : Identification des risques inhérents à l’activité
3.1 Formalisation de la politique des risques
3.2 Gestion et évaluation des risques
CHAPITRE II : SOLUTIONS RELATIVES A L’INSPECTION DES AGENCES 
Section 1 : Allégements des procédures de traitements des opérations des agences
1.1 Rénovation du classement des informations
1.2 Délégation de pouvoir aux responsables d’agence
Section 2 : Amélioration des missions d’inspection au niveau des agences à accès difficile
2.1 Consolidation de l’efficacité des inspections inopinées
2.2 Réduction des coûts pour l’inspection des agences moins accessibles
Section 3 : Renforcement du système de communication entre les agences et le service Inspection
3.1 Accélération de la collecte des données
3.2 Mise en oeuvre d’un système de suivi des agences
CHAPITRE III : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS 
Section 1 : Solutions retenues
1.1 Conception d’un manuel de procédures de contrôle interne au niveau des agences
1.1.1 Organigramme général des agences
1.1.2 Séparation des fonctions
1.1.3 Liste des informations produites
1.1.4 Diagramme de circulation des documents
1.1.5 Manuel de procédures écrites de contrôle
1.1.6 Fonction de classement et d’archivage
1.2 Modèle de délégation de pouvoirs aux responsables d’agences
1.3 Questionnaires d’évaluation des travaux d’audit interne
Section 2 : Résultats attendus et recommandations générales
2.1 Résultats attendus
2.1.1 Résultats économiques
2.1.2 Résultats financiers
2.1.3 Résultats sociaux
2.2 Recommandations générales
CONCLUSION 
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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