SIG NOUVELLE METHODE DE GESTION DES INFORMATUON A L’EDUCATION

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Les infrastructures sanitaires

Le District de Miarinarivo possède 14 centres de santé de base niveau II (CSBII) et 11 CSB I. Neuf établissements privés sont aussi installés pour atteindre l’objectif de renforcement de la qualité de la santé de la population.
La CISCO du dit District n’a pas eu d’infirmerie dans son établissement scolaire. Ceci est causé par le problème d’infrastructure à l’école et l’insuffisance de personnel dans le domaine de la santé. Les locaux sanitaires sont la seconde préoccupation des concepteurs. Ils abritent des services apparemment différents mais qui ont tous une relation avec la santé pour assurer l’inspection médicale et les salles de soin y compris la dentisterie.8
D’après l’interview effectuée auprès du responsable de la santé à Miarinarivo et les directeurs d’école, plusieurs maladies sont fréquemment rencontrées à l’école comme la diarrhée, le paludisme, l’affection digestive, la toux, le rhume, l’affection bucco-dentaire et l’infection respiratoire aigüe(IRA).

Les infrastructures routières

L’accessibilité aux infrastructures scolaires par les élèves nécessite la réduction des distances entre établissement et résidence. A cet effet, la norme de distance entre la résidence et l’école est fixée de cinq (5) kilomètres en secondaire. Toutefois, l’accès pour ces infrastructures pose des problèmes en milieu rural. Concernant de la distance, les EPP se situent entre 500 mètres à 2km des villages. L’accès à ces écoles primaires est difficile en saison des pluies. Dans certains villages, pour y aller, les enfants devraient traverser une rivière. Cette situation influe sur le niveau des élèves et la qualité des enseignements dans la zone.

Les activités économiques variées

Madagascar est un pays d’agriculture et d’élevage9. Ces secteurs constituent le principal domaine d’activité de la population active. L’économie du district Miarinarivo Miarinarivo est basée encore sur le secteur primaire en particulier l’agriculture, la pêche, l’élevage et le secteur minier. Le tourisme commence à se développer. En général, la majorité des gens exploitent la fertilité du sol. C’est la raison pour laquelle, les 95 % à 96 % de la population sont des cultivateurs, sauf dans la commune urbaine de Miarinarivo, dont le nombre des cultivateurs est réduit à 20 % seulement, les 40 % de la population sont des fonctionnaires et le reste des commerçants et autres.
En 2005, le projet Vanona ara-tsakafo Itsa ou Vatsy a aidé l’Union des FRAM10. Ils ont comme Stratégie générale de contribuer au renforcement de la cohésion sociale du monde rural en soutenant et consolidant des associations des parents d’élèves (FRAM) et leur Union autour d’un programme éducatif de sécurité alimentaire durable.

Les activités agricoles

L’agriculture reste l’activité principale de la population dans le District de Miarinarivo portant elle reste encore de type traditionnel avec un rendement de production relativement faible.
C’est une zone à vocation agricole, la région s’oriente aussi vers les cultures de rentes telles que la pomme de terre, le haricot, l’arachide, la tomate. Cette zone possède également une grande potentialité pour le café arabica. La riziculture domine dans la Commune. Cependant, la production est déficitaire par rapport au nombre de la population. Or, ce déficit est compensé par d’autres cultures servant de substitution au riz tels que le maïs, le taro, le manioc et la patate douce.

Les activités d’élevages

Les paysans dans ce District pratiquent l’élevage: un peu d’élevage bovin, porcin et des volailles. Ce type d’élevage est faiblement intégré à l’agriculture.
L’élevage occupe la deuxième source de revenus de la population. L’élevage bovin remplit deux fonctions :
– En premier lieu la fonction de production car les bœufs sont utilisés pour les travaux de culture et de transport ainsi que la constitution des fumiers et des composts.
– En second lieu la fonction monétaire puisque le cheptel bovin assure des revenus et représente une forme d’épargne.
La pisciculture commence et tient aussi une place dans l’économie de l’itasy. Cette zone est connue par la fameux « trondron’Itasy » photo n°3
Photo 3 : trondron’Itasy

Autres activités économiques

Malgré la richesse du sous-sol, Miarinarivo reste encore une zone d’extraction pour les sociétés minières. Il n’existe pas encore des infrastructures et des équipements nécessaires à la transformation dans la Région. Sinon, la collecte des pierres précieuses se fait de façon individuelle, anarchique et non contrôlée de la zone. Au bord de la RN1, il ya aussi des gens qui transforment des roches en produit de décoration des jardins ou en mortier. Grâce a sa richesse en eau, qui favorise la pisciculture et la pêche dans la région. C’est aussi une activité économique non négligeable de la région.
L’artisanat est un secteur qui n’est pas très connu dans le District de Miarinarivo. Mais par la présence de la forêt de Tapia, Miarinarivo a aussi des artisans qui transforment la soie en tissue (voir photo n°4). Le District Miarinarivo a un facteur physique de la Haute Terre Centrale de Madagascar. Son climat est de type tropical d’altitude. Malgré, la plupart des écoles n’a pas des sources d’eau. Sa population est caractérisée par des populations actives.
Photo 4 : Tissage de soie à Miarinarivo
Cliché : auteur
Miarinarivo un District a comme château d’eau malgré sa richesse en eau, la couverture en eau potable est encore faible. Sa population est majoritairement jeune et surtout l’âge scolaire de 05-18 ans. La potentialité en infrastructure de base est insuffisance. Par contre la CISCO Miarinarivo a un taux de scolarisation non négligeable. Or les infrastructures scolaires ne sont pas proportionnelles au nombre de la population de la CISCO.

LES CONCEPTS DE L’EDUCATION

La politique de redynamisation du système éducatif doit nécessairement tenir-compte des réalités politiques, économiques, sociales et culturelles du pays, de la politique nationale de développement et du contexte international. Dans un lourd contexte d’appauvrissement, le pays connait des problèmes pour l’amélioration du système sans avoir fait recours aux aides extérieures. Premièrement, on va définir l’éducation dans son ensemble et deuxièmement on va analyser le système existant.

L’EDUCATION A MIARINARIVO

Miarinarivo est une circonscription scolaire dans la DREN Itasy. L’éducation tient une place très importante dans cette zone. On va voir alors quelques définitions de l’éducation puis sa place dans la zone.

Definitions

L’éducation vient du mot « éduqué » qui signifie donné des principes, des habitudes, former l’esprit. L’éducation c’est une action de développer les facultés physiques, intellectuelles et morales. L’éducation renforce les capacités des individus à se prendre en charge et à effectuer des choix informés.
Certains auteurs définissent l’éducation comme « la technique collective par laquelle une société initie sa jeune génération aux valeurs et aux techniques qui caractérisent la vie de sa civilisation ». Dans un sens étendu, l’éducation est la socialisation de l’individu, c’est un processus qui prépare à la vie en société. Elle comporte plusieurs dimensions : familiale, morale, culturelle, sportive, socioéconomique, politique… On peut même parler d’éducation de rue. L’objet de l’éducation d’après James MILL est de « faire de l’individu un instrument de bonheur pour lui-même et pour ses semblables ».
Selon Emile DURKHEIM « l’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné » Pour l’Etat malgache, l’éducation est définie par la loi 94-033 du 13 mars 1995 portant l’orientation générale du système d’éducation et de la formation à Madagascar qui stipule dans son article premier que l’éducation est un droit reconnu par toute personne : enfants, adolescents et adultes. L’article 22 formule sa définition de la manière suivante : « les besoins d’apprentissage fondamentaux des enfants, des adolescents, et des adultes sont variés, et il convient pour les satisfaire de recourir à des systèmes de formation diversifiés : comme l’enseignement ou l’éducation formelle ».

Le système éducatif existant (figure 3)

Madagascar étant une ancienne colonie française, le système éducatif malgache s’est toujours référé à celui de la France. La loi 94 033 portant orientation générale du système d’éducation et de formation à Madagascar fixe les principes fondamentaux et le système d’organisation et de formation du secteur éducation. Nous avons étalé dans la figure n°4 les quatre catégories du système éducatif à Madagascar.
L’éducation fondamentale du premier cycle
Elle comprend :
– dans le cadre formel, l’école maternelle ou préélémentaire et l’école primaire ou élémentaire.
– dans le cadre non formel l’alphabétisation fonctionnelle et la formation à la vie familiale et sociale.
L’école maternelle est obligatoire selon la loi précitée, elle est réservée pour les enfants âgés de 3 à 5 ans. Sa mise en place est une mission impérative et prioritaire des autorités publiques. L’école maternelle publique est gratuite et placée sous la tutelle du Ministère de la population.
L’enseignement primaire est sanctionné par le Certificat d’Etude Primaire Elémentaire (CEPE). Le niveau d’enseignement est obligatoire et placé sous la tutelle du Ministère de l’Education Nationale (MEN).
L’enseignement secondaire
D’une durée de quatre ans, en moyenne, il reçoit plus de 55% des élèves qui ont terminé le premier cycle. Le collège général est sous la tutelle du MEN. Il est divisé en 2 cycles obligatoires :
Le premier cycle d’une durée de 4 ans est sanctionné par le Brevet d’Etude du premier cycle (BEPC)
Le second cycle dure 3 ans et la fin des études est sanctionnée par le Baccalauréat.
La formation technique et professionnelle
Elle comprend le centre de formation professionnelle ou CFP et le lycée technique professionnel ou LTP. La formation a pour objectif de répondre aux besoins immédiats du marché de travail.
En CFP, l’étude a une durée de 3ans sanctionné par le diplôme CAP
En LTP, on obtient le diplôme du baccalauréat technique ou professionnel selon l’option du candidat après 3années d’études
L’enseignement supérieur
Tout titulaire d’un Baccalauréat peut suivre les études supérieures. Il n’existe que deux établissements d’enseignement supérieur dans la région, à savoir le CNTMAD et l’Institut Supérieur Monseigneur RAMAROSANDRATANA ou ISMR ce sont des établissements privés.
L’enseignement supérieur est placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supèrieur et de la Recherche Scientifique

LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES A MIARINARIVO

Le système éducatif mentionné dans la figure 3 existe aussi (effectivement) à Miarinarivo. Il y a 546 établissements scolaires dans toute la CISCO, tous fonctionnels répartis comme suit : 456 primaires, 71collèges et 19 lycées. (Voir carte n°5). Ils ont aussi des établissements dans ces communautaires.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LES CARACTERISTIQUEQ GEOGRAPHIQUEDU DISTRICT DE MIARINARIVO
Chapitre I : LES ELEMENTS PHYSIQUE DU DISTRICT DE MIARINARIVO
I. LE CISCO MIARINARIVO SITUE SUR LA HAUTE TERRE CENTRALE AVEC SON CLIMAT D’ALTITUDE
1. Localisation de la zone d’étude
2. Le type de climat à Miarinarivo
3. Accessibilité en eau à l’école
II. LES CARACTERISTIQUE SOCIAL ET ECONOMIQUE A MIARINARIVO
1. Population dominé par l’âge scolaire
a. L’origine de la population
b. Evolution temporelle de la population
c. Répartition spatiale de la population
2. Les infrastructures sanitaires
3. Les infrastructures routières
4. Les activités économiques
a. Les activités agricoles
b. Les activités d’élèvages
c. Autres activités économiques
Chapitre II : LES CONCEPTS DE L’EDUCATION
I. L’EDUCATION A MIARINARIVO
1. Définitions
2. Les systèmes éducatifs à Madagascar
II. LES INFRASTRUCURES SCOLAIRES A MIARINARIVO
1. Préscolaire
2. Education primaire
3. Les infrastructures des collèges
4. Les lycées
5. La formation technique et Universitaire
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : INTEGRATIONDES DONNEES DANS LE SIG
Chapitre III : SIG NOUVELLE METHODE DE GESTION DES INFORMATUON A L’EDUCATION
I. NOTION GENERAL DU SIG
1. Définition du SIG
2. Aspect technique du SIG
3. Création des bases des données
II. SIG UN OUTIL DE FABRICATION DE CARTE
1. Carte des enseignants
a. La saisie des donnés
b. L’élaboration de la carte
c. Habillage et édition de la carte
2. Personnels dans la CISCO Miarinarivo
a. Secteur public
b. Secteur privées
3. Carte des écoles par communes
4. Carte District et nombre de la population
Chapitre IV : INDICATEURS NECESSAIRE A LA GETSION DES INFORMATIONS
I. ELEVES PENDANT L’ANNEE SCOLAIRE 2013
1. Nombre des élèves inscrit en primaire public 2013
2. Taux des réussites aux examens en 2013
a. Pour le CEPE
b. Pour le BEPC
c. Pour le baccalauréat
II. PARTICIPATION DES ETABLISSEMENTS PRIVES
CONCLUTION PARTIELLE
PARTIE II. PROBLEME ET PERSPECTIVE POUR L’AMELIORATION DE LA GESTION DE L’EDUCATION A MIARINARIVO
Chapitre V : LES ENJEUX DU SIG DANS L’EDUCATION A MIARINARIVO
I. GESTION DES PERSONNELS
1. Insuffisance des enseignants
2. Vieillissement des enseignants fonctionnaire
3. Professionnalisation des enseignants
II. GESTION DES INFRASTRUCTURES ET MATERIERIELS
1. Les matériels utilisés dans la gestion de l’éducation
2. Insuffisances des établissements
Chapitre VI. LES PROBLEMES LIES AU SIG DANS L’EDUCATION A MIARINARIVO
I. LES PROBLEMES RENCONTRES A L’UTILISATIN DU SIG
1. Au niveau financement
2. Au niveau technique
II. QUELQUES PERSPECTIVES POUR L’AMELIORATION DE LA GESTION DE L’INFORMATION A MIARINARIVO
1. Vulgarisation de l’utilisation, du SIG
2. Proposition des normes écoles
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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